Pour celles et ceux que la curiosité pousserait à connaître l’origine du nom de l’atelier… la voici

A l’orée d’un bois fouillait bec à terre
Un jeune coq fier et adroit
En quête de graines, vers et pois.
Son ventre en cloque, gonflé de creux et d’air
L’incita à déployer sa belle voix

Non loin de là un vieux crapaud dans sa marre
Cherchait de sa gorge à faire sortir un art
Charmé par ce chant rauque
Il sauta droit vers le coq
Et dans son jargon ce discours lui tint :
Unissons-nous pour notre bien commun
Si tu le veux, enseigne-moi ton adresse vocale
En échange, que plus jamais ta bedaine ne râle

Pour preuve de sa bonne et honnête foi
De sa langue le crapaud attrapa
Une mouche grasse, qu’au coq il offrit avec tact
Et avec joie les comparses scellèrent le pacte

Depuis ce jour, à la lisière d’un bois
Ou dans le confort d’un salon bourgeois
On peut entendre ou voir ce charmant duo
Un crapaud pied-de-coq qui chante Cocorico.

Et un peu plus sur la technique : 
Travail de garnissage traditionnel en crin sur ressorts guindés